Est-ce le moment d’acheter sa résidence principale ?

L’inflation, notamment sur le prix de l’immobilier, conjuguée à la hausse des taux d’intérêts bancaires laissent à penser que ce n’est plus le bon moment d’acheter sa résidence et que les conditions optimales sont désormais derrière nous.

En effet, si on remonte quelques mois/année en arrière, par exemple à l’automne 2019, avant la pandémie mondiale, voici quelles étaient les conditions :

  • taux d’intérêt moyen à 1.50% sur 25 ans
  • dispositifs d’aides à la pierre : prêt à taux zéro, prêt patronal, location-accession
  • prix de vente moyen d’un immeuble neuf à Rodez – Bourran : 2 630€ (TVA 20%)

Aujourd’hui, les taux d’intérêts sur 25 ans sont aux environs des 2% mais devraient continuer leur ascension dans les mois à venir. Quand aux prix, ils ne cessent de croitre à cause d’un déséquilibre toujours très fort entre l’offre faible et la demande forte, l’afflux d’épargnants qui cherchent à sécuriser leurs avoirs dans une valeur refuge et l’explosion du cours de la construction et des matières premières. La variation de prix depuis l’automne 2019 s’estime entre 10 à 15%.

Malgré l’inflation sur l’immobilier et la hausse des taux d’emprunt,

se loger n’est pas une option

Malgré ce constat, se loger n’est pas une option.

Que vous soyez locataire ou propriétaire, le poids de votre logement représente 1/3 de votre budget mensuel.

Pourtant, dans le premier cas, ce loyer est de l’argent que vous jetez par la fenêtre au profit de votre propriétaire alors que dans le second cas, vous capitalisez cet argent dans votre logement, que vous récupérez à sa revente. Et dans ce contexte inflationniste : votre loyer va très probablement augmenter puisque la valeur du bien que vous louez augmente, aussi, votre propriétaire pourra légitimement appliquer la clause d’indexation annuelle du loyer.

Alors qu’en devenant propriétaire, non seulement votre mensualité n’augmentera pas, mais la valeur vénale de votre logement si ! Le prix de l’immobilier augmente car le marché sur le long terme ne baisse jamais. D’ailleurs, différer son projet d’achat, c’est prendre le risque d’acheter plus cher à des conditions moins avantageuses.

Différer son projet d’achat c’est prendre le risque d’acheter plus cher et de ne pas profiter des aides ponctuelles mises en place

Le Gouvernement est tout à fait conscient de la plus grande difficulté des ménages à devenir propriétaires de leur résidence principale aujourd’hui. Aussi, de nouvelles aides et dispositifs ont été mis en place récemment, notamment pour l’achat d’un logement neuf, économe en énergie :

  • La prime action logement de 10 000€ : sous certaines conditions, le fond action logement vous verse cette subvention de 10 000€ pour acheter votre résidence principale neuve,
  • L’aide Rodez Agglomération jusqu’à 12 000€ : sous certaines conditions, notamment l’achat d’un logement neuf en location-accession, l’Agglomération vous verse cette subvention qui peut grimper jusqu’à 12 000€. Les aides sont cumulables.

A retrouver ici : https://qualit-immo.fr/blog/coups-de-pouce-2022-rp-rodez/

Le choix du neuf pour conjuguer avantages à l’achat et économies au quotidien

De plus, l’achat d’un appartement neuf vous permet de bénéficier :

  • Frais de notaire réduits à 2.5%,
  • Exonération de taxe foncière 2 ou 15 ans,
  • Faibles charges de copropriété,
  • Faibles charges énergétiques,
  • Possibilité de taux de TVA réduits grâce à la location-accession.

 

Pour finir, rappelez-vous que le taux d’intérêt bancaires sont encore très attractifs et qu’ils vont continuer à monter dans les mois et années à venir.

Depuis mars 2022, les taux bancaires augmentent proportionnellement à la hausse des OAT 10 ans (c’est-à-dire les taux d’emprunt de l’état français). En toute logique, dans un contexte d’incertitude, les prêteurs se sécurisent en augmentant leurs taux de prêts.

Depuis fin juillet, un second phénomène accélère la hausse des taux d’emprunt : la banque centrale européenne a relevé ses taux directeurs, une première depuis 2011.

Cette augmentation permet de réduite la masse monétaire en circulation en Europe et ainsi tenter de freiner l’inflation (qui a atteint 8.6% en juin !). Cette hausse semble presque tardive face à celle anticipée de la Fed américaine. Désormais, le principal taux de refinancement passe de 0 à 0.50%. Pour mémoire, ce taux avoisinait les 5% en 2000.

 

Source : AFP ; Franceinfo, Les Echos, Rodez Agglomération