Etat des lieux des prix de l’immobilier

La définition du prix de l’immobilier

En microéconomie, le prix est défini par l’équilibre entre l’offre et de la demande, sur un marché concurrentiel dont toutes choses étant égales par ailleurs.

En immobilier, cette règle s’applique, nuancée par la diversité des offres et des demandes. En effet, tous les biens et tous les critères de recherche ne sont pas les mêmes. Néanmoins, dans notre marché ruthénois, on sent une nette tendance des acquéreurs à rechercher ces critères :

  • La terrasse : les confinements ont révélé la nécessité d’avoir un extérieur,
  • Le stationnement : contrairement aux grandes métropoles dans lesquelles les habitants utilisent beaucoup les transports en commun, dans notre petite ville rurale, la voiture occupe une place importante,
  • L’isolation thermique : la performance énergétique est scrutée à la loupe car la facture de chauffage mais aussi de climatisation peut s’avérer très lourde dans une passoire énergétique,
  • L’isolation acoustique : ne pas entendre ni les voisins ni les bruits extérieurs !
  • L’optimisation de l’espace : avoir des placards de rangements, un linéaire de cuisine décent, un espace bureau pour télétravailler.

Dans l’immobilier neuf par contre, le prix est composé de la somme des prix de toutes les parties prenantes au projet : le prix de vente du terrain (lui-même soumis à la règle de l’offre et de la demande), les honoraires de l’équipe de maitrise d’œuvre, les appels d’offres des entreprises (notamment impactés par le coût salarial et la variation des cours des matières premières), le niveau de qualité et des prestations prévues.

 

 

 

Les chiffres des prix de l’immobilier

Selon l’INSEE, l’indice des prix des logements a connu une hausse de près de 22% entre 2010 et 2020, pour l’ensemble du territoire métropolitain, tout type d’habitat confondus (maison et appartements, neufs et anciens).

Il faut toutefois noter que cette augmentation n’a pas été linéaire. Après une forte hausse de près de 11,3% entre 2010 et 2011, le marché immobilier a connu une phase de récession. Depuis 2015, l’augmentation ne cesse de progresser.

Cette hausse nationale cache de fortes disparités territoriales. Le prix de l’immobilier n’a, en effet, pas suivi la même courbe de progression partout. Si certaines villes ont vu le prix de leur immobilier grimper en flèche, d’autres ont observé des progressions plus timorées. A Rodez et son agglomération, nous constatons une hausse constante et croissante depuis 2016, qui s’accélère depuis la crise Covid.