Découvrir La Primaube : l’histoire de la commune

 L’histoire des communes

En 1790, la Révolution invente les départements et les communes. Les paroisses et les gros villages sont érigés en communes. En Aveyron, il y en a 691 (contre 285 aujourd’hui). D’abord, les paroisses de Luc et de La Capelle Saint-Martin, les villages de Veyrac, Ruols, la Boissonnade, Planèzes, Calzins, Moussens, le Cros, Serin sont intégrés à la mairie de Ceignac avant d’être regroupées indépendamment en une nouvelle commune du nom de Luc.

Le nom même de Luc est sujet à controverses. Pour certains, il viendrait du ruthène Lug (divinité celte), pour d’autres du latin Luco ou Lucus (bois sacré pour les romains), pour d’autres il s’agit d’un lieu voué à l’évangéliste Luc par Saint-Amans (le premier Évèque de Rodez) qui y possédait des terres.

En 2005, la commune prend la dénomination de Luc-la-Primaube.

La situation économique

Jusqu’à la fin du XIXème siècle, l’économie de Luc-la-Primaube est quasi exclusivement tournée vers l’agriculture, qui permet de faire vivre ses exploitants. Ensuite, son positionnement stratégique sur une ancienne voie romaine qui devient un axe de communication majeur reliant Rodez au Sud (le Ségala, Millau, Albi) permet le développement d’une économie autour des voyageurs partant à la « prime aube » : les premières heures au lever du jour.

Dès la fin des années 1970 avec la création du Centre Commercial de l’Horizon, Luc-la-Primaube s’impose comme le carrefour des achats d’une partie du Ségala Levézou.

L’avenue de Rodez poursuivant son développement économique, les zones artisanales de Naujac (gérée par la Communauté d’agglomération du Grand Rodez), de Garlassac, et tout récemment de Montvert connaissent un vif succès auprès des entreprises locales.

Aujourd’hui, de nombreux artisans, commerces et entreprises constituent la richesse économique de Luc-la-Primaube et les nouveaux emplois améliorent de manière significative son développement harmonieux.

Le taux de chômage est inférieur à 6% !

Le marché immobilier

 Le marché immobilier suit la croissance continue de la population dans les proportions identiques à l’accroissement de l’agglomération : le solde naturel est négatif, l’augmentation de la population se fait donc par l’arrivée de nouveaux habitants extérieurs à la commune car la ville attire par sa qualité de vie. Les logements sont à 70% des maisons et pour plus de 90% des résidences principales. Les locataires représentent 30% des logements avec un turn-over faible.

Luc la Primaube : vouloir ensemble

Petite ville commerçante articulée autour de la vivante place de l’Etoile, La Primaube s’anime entre tranquillité et dynamisme et s’appuie sur un réseau associatif aussi dense que varié, assurant aux habitants un cadre de vie incomparable.

Pourvue d’une médiathèque, d’une MJC mais également d’équipements sportifs multiples (stades, skate parc, terrains de pétanque et de tennis), Luc-la-Primaube est encerclée d’une nature abondante permettant d’arpenter une petite dizaine d’agréables circuits pédestres, notamment autour du lac de la Brienne.

Territoire en développement, la commune accroît son attractivité par le biais de différents grands projets d’aménagement (maison de santé pluridisciplinaire, espace Antoine de Saint-Exupéry, création d’un écoquartier) accompagnés par l’accès rapide autant à Rodez qu’à Millau ou Albi. Forte d’une urbanisation maîtrisée, Luc-la-Primaube accueille différentes grandes surfaces, gages de praticité au quotidien.

 

Sources : site de la mairie de Luc la Primaube et données INSEE