J’ai grandi dans le quartier de Combarel
On pourrait presque dire que Bernard Lacaze a passé sa vie avenue Victor Hugo.
Depuis 1954, date de son arrivée à Rodez, il a habité aux numéros 3,11 , 23 et 43 de la rue. II a grandi à quelques mètres de la rue Combarel, à deux pas de ce qui était alors la gendarmerie et au-dessus de ce qui est aujourd’hui le « Rock Diner » et qui à l’époque était une brasserie, la « Brasserie des sports », reprise par ses parents.
C’est là qu’il a vécu jusqu’à son mariage en 1970. Il fréquentait l’école Saint-Joseph alors que ses sœurs fréquentaient l’école Sainte-Geneviève « et à cette époque, dit-il, on jouait beaucoup dans la rue. »
La rue Combarel était assez commerçante : coiffeur, épicerie, bar, hôtel, imprimerie « et puis dans les années 1980, le quartier a commencé à péricliter ».
Bernard Lacaze évoque alors la Foire Exposition qui avait lieu tous les 4 ans et qui était une très grosse foire commerciale. « La dernière, dit-il, a dû avoir lieu en 1990 ou 1992″.
À cette époque, il avait repris avec sa femme la suite de ses parents à l’hôtel de la Tour Maje. En 1978, après être passé de la Brasserie des Sports à l’hôtel du Cheval Noir devenu hôtel de la Tour Maje, les parents de Bernard Lacaze lui ont laissé les rênes de l’hôtel qu’il a tenus jusqu’en 2002.
Alors le quartier de Combarel, autant dire qu’il le connaît. Et ce projet d’écoquartier, il le perçoit bien, comme bon nombre de personnes dans son entourage. C’est une « nécessité » dit-il. « Avec des constructions modernes, des grands appartements avec vue sur le Ségala et la Primaube comme ceux que propose Qualit’lmmo, tout est fait pour économiser ».
Alors franchira-t-il le pas ? Et ira-t-il emménager dans l’un de ces appartements ? L’heure est aujourd’hui à la réflexion.