Les normes à venir : E+ C-

Entre diabolisation des réglementations et communication politique, il serait facile de tendre à croire que « trop de normes tue les normes » pour s’approprier les termes d’Arthur Laffer. Le raccourci est en effet bien rapide lorsqu’on entend que les normes ont tué le bâtiment. Et pourtant, il est un domaine dans le bâtiment où ces normes marquent un progrès indéniable : l’écologie. Les études scientifiques et économiques martèlent et rappellent qu’il est plus que temps à la société de se préoccuper des impacts qu’elle occasionne sur l’environnement. Comment faire changer les mentalités, la production et la consommation énergétique sans imposer, encadrer ni objectiver ? Les codes, normes et règlementations ont se pouvoir : faire changer les choses qui se doivent d’être changer. Dans le monde de l’immobilier, le neuf se targue de construire en RT2012, ni plus, ni moins que la norme obligatoire et contrôlée. Ventons-nous plutôt de voir au delà et hâtons-nous d’atteindre la prochaine étape !

Dans la lignée des Accords de Paris, la France engage la filière du bâtiment vers une ambition sans précédent pour produire des bâtiments à énergie positive et faible empreinte carbone. La France place le secteur du bâtiment au cœur de sa stratégie pour relever le défi du changement climatique. Le bâtiment représente près de 45% de la consommation énergétique nationale et de plus 25 % des émissions de gaz à effet de serre. Alors, il faut préparer la transition énergétique autour de deux grandes orientations dans la construction neuve : La Généralisation des bâtiments à énergie positive : E+. Le déploiement de bâtiments à faible empreinte carbone tout au long de leur cycle de vie, depuis la conception jusqu’à la démolition : C-.

LA PROCHAINE ÉTAPE, LA VOICI : E+ C

Qualit’IMMO l’applique déjà sur ses programmes One Combarel et 2 Be Combarel pour plus d’économie d’énergie et moins de carbone consommé. création de Qualit’IMMO à Rodez

E+

L’amélioration de la performance énergétique d’un bâtiment visée par la réglementation thermique actuelle et future s’appuie sur un schéma progressif :

  • de réduction des besoins et d’efficacité des systèmes afin de limiter les consommations du bâtiment,

 

  • de recours aux énergies renouvelables afin de réduire la consommation non renouvelable du bâtiment et de contribuer à l’évolution du mix énergétique.

 

C-

L’amélioration de la performance environnementale d’un bâtiment s’appuie sur la réduction de ses impacts environnementaux tout au long de son cycle de vie. L’analyse de cycle de vie permet de prendre en compte la totalité des impacts environnementaux. Elle permet également, en s’appuyant sur une vision globale multicritères, d’éviter les transferts d’impacts entre contributeurs et d’identifier les leviers d’actions pour améliorer la performance globale du bâtiment.

Pour se faire, un bilan est détaillé pour chaque programme, tenant notamment compte des éléments suivants :

  • les besoins bioclimatiques et les consommations énergétiques en phase chantier comme en phase habitation
  • les consommations en énergie finale
  • le potentiel risque : de réchauffement climatique, destruction de la couche d’ozone stratosphérique, acidification du sol et de l’eau, eutrophisation, dégradation abiotique des ressources, dégradation abiotique des combustibles fossiles, pollution de l’air et de l’eau etc…
  • l’utilisation de ressources énergétiques primaires renouvelables, non renouvelables, des combustibles
  • l’utilisation de l’eau douce : sur le chantier, en habitation pour l’eau potable, les eaux particulières, l’arrosage, la récupération de l’eau de pluie
  • le traitement des déchets : catégories (dangereux, recyclable, etc) et éliminations en phase chantier et habitation
  • Impacts de l’électricité sur le cycle de vie selon les usages (chauffage, climatisation, eau chaude, sanitaire, électroménager, éclairage)
  • Impacts évités de l’électricité exportée…

Cette étude poussée a été réalisée par Qualit’IMMO sur ses programmes immobiliers sur la ZAC de Combarel, avant gardiste en terme d’écoconstruction !